Le metal est inoxydable. Cinquante ans après être sorti des forges de Birmingham, en Angleterre, martelé par les riffs lourds de Black Sabbath, le heavy metal – y compris ses dérivés et sous-genres (doom, black, trash, death…) – a résisté à l’usure du temps, à la crise du disque, à la ringardisation, à l’hégémonie du rap, au mauvais goût, aux assauts de Christine Boutin, à la mort de Lemmy Kilmister (Motörhead) et, soyons honnêtes, à l’indifférence des médias. Le secret de cette santé de fer : un public multigénérationnel de passionnés au porte-monnaie généreux, fidèle à ses idoles et bien dans ses boots malgré les moqueries.
Source: www.lexpress.fr