Partout, les musiques de club d’Afrique gagnent du terrain sur les planchers de danse. Dans les pays du continent africain, on appelle cette musique afrobeat. Au Royaume-Uni, ça se complique : afro bass, afro bashment, UK afrobeat… L’Europe francophone semble avoir retenu le mot afro-trap, revendiqué par le phénoménal MHD. Aux États-Unis, la scène n’a pas de nom, parce qu’encore confinée à l’underground malgré le succès de la bande originale du film Black Panther assemblée par Kendrick Lamar qui mettait en vedette plusieurs musiciens d’Afrique, dont l’espoir Wizkid, recruté par RCA Records/Sony Music International.
« Mais on peut aussi juste appeler ça de la musique populaire, hein ? Parce que les gens aiment ça, ils aiment simplement danser sur ces rythmes », tranche Kwenders, qui réfute du même souffle l’appellation world 2.0. « L’appellation “world” tout court, en fait. Dire 2.0, c’est encore pire. Je pense qu’il faut faire l’effort d’oublier ce terme qui n’est plus pertinent. »
Source: www.ledevoir.com