Pour les organisateurs, cette rencontre permettra d’examiner les différentes questions relatives au développement du secteur en Afrique. Idem pour l’identification des opportunités de croissance pour les compagnies du continent. Les professionnels ont mis l’accent sur certains obstacles qui entravent le développement de cette activité en Afrique. En tête, le fait que le continent «est une région coûteuse pour les compagnies aériennes», comme l’a noté Alexandre Juniac, président de l’Association internationale du transport aérien (IATA). Par exemple, «le coût du kérosène est plus élevé de 35% au niveau du continent par rapport au reste du monde».
Autre souci pour les professionnels du secteur: «les redevances d’usage qui représentent 11,4% des coûts d’exploitation des compagnies aériennes en Afrique». Un niveau qui contraste avec les pratiques à l’international. Ce taux représente 4 fois plus que ce qui est pratiqué en Amérique du Nord et 2 fois plus que la moyenne du secteur. Idem pour les taxes et autres frais, qui demeurent très élevés sur le continent, par rapport à ce qui est d’usage dans le reste du monde.
Source: www.leconomiste.com