Après son Main Square Festival et ses 125.000 spectateurs à Arras, et l’Afropunk Fest qui affiche complet ce week-end à la Seine musicale, Live Nation prépare Lollapalooza, le week-end prochain, à ParisLongchamp. Il ne veut plus se contenter d’importer ses blockbusters en France, et cherche à les ancrer dans leurs territoires.
Quand Fimalac Entertainment, exploitant de nombreux Zénith et producteur de spectacles, se lance dans les festivals avec le rachat des Ardentes en Belgique, Live Nation France disposera lui de sa première salle de concert dans l’Hexagone, à Paris en 2024. Elle sera sur le toit de la gare du Nord, avec 1.600 mètres carrés et disposera de 2.500 places. La multinationale américaine, producteur d’une trentaine d’artistes en France où il y a importé plusieurs de ses festivals, cherche aussi à faire évoluer son image et à adapter son modèle économique aux spécificités du paysage musical tricolore.
Lassé de l’étiquette d’ogre souvent accolée au géant du concert , Angelo Gopee, le patron de Live Nation France, ne cesse de travailler avec associations et élus locaux pour gommer cette image conquérante qui effraie l’écosystème français encore très artisanal. « Chaque festival doit avoir son identité, son histoire, son ancrage territorial », affirme-t-il.
Suite de l’article des Echos (France) : https://www.lesechos.fr/amp/1037566?__twitter_impression=true
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