Article du financial Times en anglais : https://www.ft.com/content/2d216328-b006-4237-8e77-aed1bde712b6

La pandémie de coronavirus a mis à l’épreuve le lien entre les artistes et les acolytes. Les salles de concert étant interdites, de nombreux amateurs de musique se sont contentés de regarder des concerts gratuits en ligne sur Zoom ou de diffuser leurs groupes préférés en streaming sur Spotify, qui rémunère les artistes à moins de 0,004 £ par concert – mais d’autres ont tenu à offrir un soutien plus tangible.
Certains de ces fans se tournent vers Bandcamp, une plateforme de vente de musique en ligne, qui vend des téléchargements de MP3, des vinyles, des CD, des cassettes et des marchandises, pour renforcer ce lien virtuel. Bandcamp ne prend généralement qu’une part de 15 % des ventes, contre environ 30 % pour iTunes et Amazon. Et sa popularité ne cesse de croître. Sur une période de 30 jours jusqu’au 10 juillet, les artistes ont vendu pour plus de 20 millions de dollars de produits, et de grands noms de la musique comme Björk ont mis leurs anciens catalogues à disposition sur le site. La visibilité accrue de l’entreprise d’Oakland a contribué à inverser la tendance en faveur de la vente de musique numérique au détail par rapport au modèle de streaming par abonnement de Spotify, Apple Music et Tidal.
La réputation de Bandcamp en tant que place de marché qui met l’accent sur le soutien aux artistes s’est développée en même temps qu’une position de plus en plus politique. Lors de plusieurs « journées de vente » récentes, elle a renoncé à sa part habituelle des ventes pour soutenir les artistes touchés par Covid-19, ou a remis sa part aux causes américaines luttant pour la justice sociale et raciale. Pour beaucoup de ses utilisateurs, il est devenu plus qu’un magasin de disques en ligne, il est devenu un choix éthique.
Suite et détails de l’article du financial Times en anglais : https://www.ft.com/content/2d216328-b006-4237-8e77-aed1bde712b6
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