Le Parlement britannique mène actuellement une enquête sur l’économie de la musique en streaming, après avoir demandé des preuves à l’ensemble du secteur de la musique. Les députés ont entendu des témoignages passionnés mais équilibrés qui ont mis en lumière la réalité de ce que signifie être un artiste à l’ère du streaming.

Il est évident que la disparition du « live » pendant la pandémie a créé une période particulièrement difficile pour les artistes, mais elle a mis en lumière le fait que la diffusion en continu ne fonctionne pas en soi pour les artistes. Le fait que les décideurs politiques entendent ce point de vue (bien que plus tard plutôt que plus tôt) suggère que le changement va se produire. Mais, si l’accent est naturellement mis sur la manière de « réparer » le streaming, il se pourrait que les efforts soient mieux placés pour construire une alternative complémentaire.

La diffusion en continu profite davantage aux détenteurs de droits qu’aux créateurs. Il est beaucoup plus facile de profiter des avantages de l’échelle si vous avez de l’échelle. Voici une illustration simple : si un label fait jouer 100 000 titres 10 fois chacun en un mois (soit un million de flux), il gagnera environ 5 000 £/$. Mais un artiste autoproduit ne possédant que 100 titres joués 10 fois chacun (soit 1 000 flux) ne gagnera que 5 £/$. Bien que ce soit le produit d’un simple calcul, le premier montant est la base d’une petite entreprise, l’autre vous achète une tasse de café.

Nous avons un modèle qui fonctionne pour les détenteurs de droits et qui est alimenté par les artistes et les auteurs de chansons. Nous avons maintenant besoin d’un modèle supplémentaire, parallèle, qui fonctionne pour les artistes.

Pour en savoir plus lisez l’article complet en anglais de Mark Mulligan pour MIDIA : https://bit.ly/3fHiqBY