Après les concerts en chambre du premier confinement, le format du livestream tente, depuis cet été, de mettre en place un modèle économique probant. Efficace, ou pas ?
Article par Sophie Rosemont pour les INROCKS : http://bit.ly/3hqkeQR

Extrait : “Il faut éviter les copier-coller d’un concert que l’on se contente de filmer en créant un contenu spécifique adapté, explique Stéphane Muraire, directeur marketing chez Initial Artist Services. Par exemple, un live où les gens peuvent faire des demandes spécifiques de titres, ne proposer que des inédits ou des reprises, ou une scénographie incroyable inenvisageable sur scène. Si ce sont des coûts en plus car le public paye moins cher qu’une place de concert de visu, on parle à beaucoup de gens simultanément donc cela reste rentable.” Lorsque Hervé, l’une des signatures du label Initial Artist Services, a dû annuler sa date à l’Olympia le 16 novembre, les spectateur·rices ont eu le droit à un mini-show disponible à tous·tes, suivi d’un tour des coulisses. « Cela a coûté cher, le prix d’un clip, commente Stéphane Muraire, mais Spotify nous a permis de le financer. L’objectif : faire exister un jeune artiste qui ne peut rencontrer son public ailleurs que sur scène.”
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