Afrique

Que nous disent les playlists sur le streaming musical et la consommation de musique en Afrique ?

Il n’y a rien de tel qu’une « playlist » si elle ne peut pas faire connaître les artistes par elle-même. Le concept de liste de lecture est depuis longtemps ancré dans le commerce et le marketing de la musique au Nigeria. Dans les années 90 et – surtout – 2000, les mixes des DJ d’Alaba étaient des listes de lecture qui permettaient à la musique de faire son chemin, de pénétrer le marché et d’avoir un impact.

Une source raconte à Pulse Nigeria que « nous n’utilisions pas seulement le pitch de l’album, nous voulions aussi connaître les mixes de DJ sur lesquels nos singles pouvaient être diffusés. Certaines de ces listes de lecture/mixes de DJ ont fait connaître tous vos artistes populaires. Ils ont voyagé plus loin que les artistes ne l’auraient jamais fait et ont donné à la musique un pouvoir durable. »

Audiomack propose également des listes de lecture, mais sa principale force réside dans sa page « trending », une page de pseudo-liste de lecture en direct qui est connue pour faire aussi bien des artistes. Les listes de lecture d’Apple Music, comme Africa Now et Africa Rising, ont également contribué à l’essor de carrières telles que Omah Lay, Oxlade, Joeboy, Rema, Tems et bien d’autres. Les listes de lecture de Boomplay sont conçues pour ressembler à des lecteurs de musique. Comme Audiomack, il n’est pas surprenant que le grand public nigérian gravite autour d’eux.

Article complet en anglais par Motolani Alake pour Pulse Nigeria : https://bit.ly/3xT1aSI

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