Sur le papier, le tableau paraît idyllique: certains groupes voient leur prochaine tournée remplir les salles (Feu! Chatterton, Black Country, New Road, etc.), d’autres viennent d’ajouter de nouvelles dates (Rone, Odezenne), venant ainsi densifier une offre toujours plus riche. À Tourcoing, par exemple, le Grand Mix connaît une rentrée particulièrement chargée avec quarante-cinq concerts programmés de septembre à décembre, soit un événement tous les deux jours, là où la salle en accueille habituellement trente sur la même période.

«Parmi tous ces spectacles, il faut compter les nouveautés, les groupes qui attendent de tourner depuis quelques mois et tous ces artistes qui ont vu leur concert être reporté à plusieurs reprises depuis an et demi. Étant soucieux de respecter nos engagements, on a décidé de maintenir leur venue», commente Julien Guillaume, programmateur de la salle tourquennoise.
S’il se réjouit de la reprise, Julien Guillaume ne masque pas pour autant son inquiétude au moment d’évoquer la situation actuelle. «Toutes ces propositions, sur le papier, c’est très bien. Malheureusement, ça a forcément une incidence sur la fréquentation. Il y a un embouteillage de dates, les gens ne peuvent pas être partout, ni se payer deux ou trois concerts par semaine. Dès lors, depuis septembre, on a plus de mauvaises que de bonnes surprises par rapport au taux de fréquentation.»
Suite de l’article complet (en français) par Maxime Delcourt dans Slate : https://bit.ly/3pDj3DT
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