Les 1500 labels indépendants basés partout en France produisent chaque année plus de 3 000 projets artistiques, tous courants et esthétiques confondus. Peu ou mal connus du grand public, ces labels jouent un rôle crucial sur la scène musicale, parce qu’ils s’attachent à délivrer des œuvres novatrices, exigeantes et non formatées.

Pourtant, ces labels font face à un nouvel effet connexe de la pandémie : la crise des matières premières, dont le polymère indispensable à la fabrication du disque vinyle. Son origine découle de la baisse de la production de pétrole conjuguée à une importante pression économique des industriels (automobile en premier lieu).
Le secteur de la musique enregistrée en subit les répercussions immédiates : rallongement généralisé des délais de fabrication, hausse des prix du disque, moins de déclinaisons possibles… À cela s’ajoute aussi de fortes tensions sur le bois, et donc sur le papier, essentiel dans la production des pochettes, impactant ainsi autant les productions de vinyles que de Cds.
Plus d’informations sur le communiqué de presse commun FELIN/SMA : https://bit.ly/30FmPm1
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