Deux sénateurs de l’État de New York devraient dévoiler cette semaine une nouvelle législation qui rendra plus difficile pour les procureurs d’utiliser des paroles de rap comme preuves dans les procès pénaux.

Le but de ce projet de loi est d’établir une nouvelle barre haute obligeant les procureurs à montrer des « preuves claires et convaincantes » que la chanson de rap, la vidéo ou toute autre « expression créative » d’un accusé est « littérale, plutôt que figurative ou fictive ».
Le senateur M. Hoylman a fait valoir que personne ne pense que Johnny Cash a réellement « tiré sur un homme à Reno juste pour le regarder mourir », comme le décrivent les paroles de « Folsom Prison Blues », ou que David Byrne est un véritable « tueur psychopathe », mais que les rappeurs ont à plusieurs reprises vu leurs paroles utilisées contre eux dans des affaires pénales.
Il a déclaré que cette pratique est « effrayante pour l’expression artistique » et « révèle un parti pris dans certains cas qui dénigre certaines formes d’expression, comme la musique rap », ajoutant qu' »il y a une composante de justice sociale à cela qui répond au moment ».
Article complet en anglais par Will Lavin pour NME : https://bit.ly/3HzFMai
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