Du point de vue des investisseurs financiers, le droit d’auteur n’est rien de plus qu’un ensemble de droits créés à partir de rien qui structurent les flux financiers et il s’ensuit qu’il n’y a absolument aucune raison pour qu’ils ne poussent pas les gouvernements à faire durer ces droits plus longtemps. Une fois que la liste des artistes du disque qui ont conclu ces accords sera décédée et ne pourra plus s’exprimer – ou se plaindre d’avoir été trompée – ce ne sera qu’une question de temps avant que les investisseurs financiers commencent à pousser pour des durées plus longues ou — plus probablement — droit d’auteur perpétuel.

Pour quiconque s’intéresse à la préservation de l’équilibre inhérent au système du droit d’auteur et à la protection du domaine public, l’écriture est sur le mur. Tout effort visant à prolonger la durée de la protection ou à empiéter d’une autre manière sur le domaine public doit être rejeté, non seulement pour défendre le domaine public mais aussi pour protéger le système du droit d’auteur dans son ensemble des forces destructrices de la financiarisation.
Article complet par Paul Keller sur le blog Openfuture.eu : https://bit.ly/33w85r5
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