Selon toutes les apparences, l’industrie de la musique live au Canada est en plein essor cet été après deux ans d’hibernation relative.
Dans les coulisses, cependant, l’image est troublante. Les artistes de niveau intermédiaire et les artistes de la classe ouvrière en particulier sont aux prises avec des problèmes logistiques et des coûts en hausse. Les membres d’équipage sont en nombre insuffisant; les gens ont quitté l’entreprise après deux années sèches. Les groupes ne peuvent pas trouver de fourgonnettes, de bus touristiques ou même de location de voitures. Le rockeur alternatif de la côte ouest, Art d’Ecco, a été bouleversé par un devis qu’il a récemment reçu pour une camionnette de location – 14 000 $ pour une seule semaine. Même si les groupes trouvent un bus de tournée, les chauffeurs sont rares et le prix du carburant est élevé. « Ces choses sont des énergivores géantes », dit d’Ecco. « Et vous conduisez peut-être huit heures par jour. »

En plus de tout cela, de nombreux musiciens reçoivent des honoraires de performance initialement négociés en 2020 ou 2021. Maintenant, jouant enfin les concerts reportés, les dépenses gonflées de 2022 les font espérer au mieux atteindre le seuil de rentabilité. Au pire? Le groupe pop Stars a tweeté qu’ils avaient 20 000 $ dans le trou après une tournée à guichets fermés sur la côte ouest des États-Unis en juin.
Article complet en anglais par BRAD WHEELERETMARSHA LEDERMAN dans The Global and Mail : https://tgam.ca/3BcbVny
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