Dans le contexte de la récession de l’attention, le divertissement s’oriente largement vers la niche : forte personnalisation, petits créateurs (mais plus nombreux), contenu international. Qu’est-ce qui est plus spécifiquement de niche que les réseaux personnels des utilisateurs ? En les dépréciant au profit d’une mentalité « bigger-is-better », on passe à côté de l’essentiel : les consommateurs aiment les découvertes et les vidéos drôles, mais ils préfèrent leurs amis et leur famille. Et, à son crédit, Instagram semble avoir écouté cet appel à « refaire d’Instagram Instagram » ; la nouvelle version d’essai revient à la barre de menu plus originale de l’écran d’accueil, avec « nouveau message » et messages directs remplaçant les onglets Reels et Shop des itérations récentes.

Écouter les publics n’a jamais été aussi important qu’en cette période de créativité des consommateurs, de concurrence propositionnelle et de perturbation économique. Pour certaines plateformes, auto disruption est essentielle, mais pour d’autres, comme Instagram, le meilleur moyen d’aller de l’avant est peut-être de revenir aux racines de la raison pour laquelle les consommateurs l’ont aimée en premier lieu.
L’analyse complète et détaillée en anglais par Hanna Kahlert est disponible sur le site de MIDIA : https://bit.ly/3BM3vU8
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