Rien dans le divertissement n’est rare, en dehors des skins à diffusion limitée ou des badges de progression dans les jeux. Les NFT ont attiré l’imagination des managers et des artistes car ils offraient le potentiel de réintroduire la rareté dans le monde de la musique, mais en fin de compte, ils jouent le même rôle que les vinyles rares et les ventes limitées de t-shirts. Pire encore, ils le font dans le domaine numérique, où rien n’est rare et tout peut être reproduit, même si c’est illégitime.

L’analogique, en revanche, devient le nouveau foyer de la valeur par la rareté. Les images numériques sont trop abondantes et les jeunes consommateurs se tournent maintenant vers les appareils photo argentiques et polaroid. Les passionnés de musique abandonnent les abonnements de streaming de niche pour les collections de vinyles et de CD. Le matériel fait son grand retour, car il est tangible ; il dure, il peut être possédé, il peut être réparé, et la valeur de pouvoir s’engager avec l’amour du public de divertissement ne peut pas être facilement contournée par une alternative d’accès numérique facile.

Article complet en anglais par Hanna Kahlert pour MIDIA : https://bit.ly/3fR9I8J