Paul Reed, PDG de l’Association of Independent Festivals (AIF), a déclaré que la préoccupation concernant le transfert de la charge financière au consommateur était partagée dans tout le secteur : « Les organisateurs sont très conscients qu’il y a une crise du coût de la vie. Je pense que les festivals, de par leur nature même, veulent inclure toutes les parties de la société, mais ils fonctionnent avec des marges incroyablement serrées dans le meilleur des cas – cela peut être de 10% ou moins en termes de marge bénéficiaire potentielle – et les coûts augmentent de 25 % à 30 %, donc finalement quelque chose doit céder. »

Une grande partie de la hausse des coûts découle des effets persistants du Brexit et de la pandémie. Les problèmes de chaîne d’approvisionnement persistent; de nombreux professionnels de l’événementiel se sont reconvertis tout au long des périodes de confinement, ce qui signifie que la main-d’œuvre disponible est bien inférieure à celle de début 2020. La demande augmentant à mesure que le marché des festivals se développe, les coûts de main-d’œuvre ont gonflé. Malgré cela, de nombreux festivals ont honoré leurs prix 2020 pour les détenteurs de billets revenant en 2021 et 2022, malgré une augmentation spectaculaire de l’inflation dans l’intervalle.

De nouveaux défis, comme une augmentation des cachets des artistes pour tenir compte des coûts de tournée plus élevés après la pandémie, ajoutent à la pression financière. Pendant ce temps, les prix fluctuants du carburant signifient que le coût de fonctionnement des générateurs et du transport des infrastructures vers les sites est imprévisible.

Article complet en anglais par Safi Bugel pour The Guardian : https://bit.ly/3gGckXj