Potentiel inexploité pour les majors et relais stratégique de la francophonie, l’industrie musicale en Afrique subsaharienne a vu ses revenus progresser de 9,6 % en 2021, selon la fédération internationale de l’industrie phonographique (IFPI). Pour Mamby Diomande d’Universal Music Africa, à l’origine du salon des industries musicales d’Afrique francophone (SIMA) qui se déroulera les 17 et 18 novembre à Abidjan, l’enjeu repose désormais sur la monétisation et sur le renforcement des compétences locales.

Pour lire son entrevue, réalisée par Marie-France Réveillard, disponible sur La Tribune Afrique : https://bit.ly/3W4lYmM
Quelques éléments : Précisément, que pèsent les plateformes africaines comme WAW Musik (Côte d’Ivoire) ou Deedo (Sénégal) face aux géants comme Deezer ou Spotify qui s’intéressent de plus en plus au marché africain ?
Ces plateformes ont l’avantage de s’adapter aux habitudes de consommation. WAW Music propose une solution d’abonnements via le mobile banking et Deedo propose d’écouter de la musique via un opérateur de téléphonie mobile à travers un puddle data (…) L’Afrique ne doit pas seulement affronter la concurrence des géants du secteur, elle doit surtout permettre la monétisation de la musique.
Jusqu’à présent, Youtube n’est pas monétisé en Afrique francophone, à l’exception du Sénégal, car sur les autres territoires, il reste encore de nombreuses problématiques liées aux droits d’auteurs. De façon générale, en dehors du Kenya, de l’Afrique du Sud, du Cap-Vert et du Sénégal, rares sont les pays d’Afrique subsaharienne à s’être dotés d’un cadre protégeant les droits d’auteurs.
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