L’analyse a révélé une corrélation entre la droite radicale populiste et la musique folklorique, les langues autochtones et les costumes nationaux. Pour la plupart de ses plus de 150 millions de téléspectateurs, le concours Eurovision de la chanson est une extravagance annuelle incontournable de paillettes et de pantalons serrés, une célébration joyeuse de la bêtise et un rappel de l’impénétrabilité des goûts des autres nations en matière de musique pop.

Pour trois politologues des universités d’Amsterdam et de Tilburg, c’est une énorme mine de données précieuses qui les a conduits – affirment-ils dans un article universitaire publié ce mois -ci – à une conclusion inédite sur la droite radicale populiste.

« Tout le monde sait que l’Eurovision reflète les grandes tendances géopolitiques », a déclaré Alessandro Nai, co-auteur, avec Elizabeth Young et Linda Bos, de Pop Populism: Ethno-traditionalism Beyond National Borders and the Populist Radical Right.

Suite de l’article en anglais par Jon Henley correspondant européen pour The Guardian : http://bit.ly/3TQ7i8v