Nous savons que Sir Lucian Grainge et Universal sont mécontents de la nature corruptible du modèle « au prorata ». Et nous sommes à peu près sûrs – soutenus par des sources proches d’UMG – qu’ils ne sont pas entièrement d’accord avec une alternative simple «centrée sur l’utilisateur».

Au lieu de cela, ils vont choisir quelque chose de différent (ou du moins une modification significative de ces deux modèles établis). Mais quoi?

Ci-dessous, MBW esquisse cinq exemples concrets de différents modèles de redevances de streaming qui pourraient remplacer – ou augmenter – le modèle actuel « au prorata ».

Remarque : les descriptions ci-dessous empruntent au très utile « plan en dix points pour réformer le streaming » d’ IMPALA .

• 1) Le modèle « d’engagement actif » : Ce modèle attribue une valeur de redevance supérieure aux écoutes pour lesquelles l’auditeur a activement recherché/cherché un titre ou un artiste sur un service de streaming, ou lorsqu’il a enregistré, « aimé » ou précommandé un disque/album. Les lectures « en retrait » servies par l’algorithme (sans action active de l’auditeur) recevraient une redevance moins élevée.
• 2) Le modèle « Pro-Rata Temporis » : ce modèle rapporte plus d’argent pour l’écoute de pistes plus longues que pour des pistes plus courtes. Une méthodologie suggérée ici : un taux de redevance fixe pour les 30 premières secondes à 5 minutes de chaque chanson, avec des paiements supplémentaires déclenchés à des intervalles de 5 minutes au sein d’une seule piste.
• 3) Le modèle de « croissance de l’artiste » : selon ce modèle, plus un artiste accumule de flux (et de richesse), moins chaque flux supplémentaire génère de valeur supplémentaire. L’espoir de ses défenseurs – y compris des représentants de labels indépendants – est qu’il soutiendra une plus grande diversité de talents de niche émergents et crédibles.
• 4) Le modèle « choix de l’utilisateur » : ce modèle facilite les espaces au sein des services pour que les titulaires de droits développent des revenus supplémentaires grâce à des relations directes avec les fans.
• 5) Autre chose ? : Certaines sources suggèrent qu’Universal Music Group serait très intéressé par l’idée d’une offre d’abonnement musical à plusieurs niveaux qui s’inspire de la manière dont les bouquets de télévision par câble proposent aux consommateurs des offres plus onéreuses pour les sports, les films ou l’accès à la télévision pour enfants – une pratique parfois appelée « dégroupage ». Par exemple, un consommateur pourrait payer 9,99 dollars par mois pour avoir accès à 95 % de la musique, mais devoir payer un peu plus pour avoir accès à des albums complets, des vidéos ou des extraits de ses artistes préférés.

L’article complet et plus détaillé en anglais sous la plume de ADRIAN BURGER est à lire sur MBW : http://bit.ly/3j73ovM