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France : Plus invisibles que les réalisatrices, les compositrices de musique de film contre-attaquent

Pour Uèle Lamore, qui a composé la bande originale du documentaire d’Aïssa Maïga, Marcher sur l’eau, l’instauration de «quotas» pour les subventions pourrait aider à valoriser celles qui restent, encore, des artistes de l’ombre.

«Le milieu du cinéma n’est pas le plus inclusif, c’est catastrophique pour les compositrices de musique de films», affirme Flore Benguigui. «Entre 2012 et 2021, la musique originale de 37 projets soutenus par le CNC est strictement composée par des femmes, soit 6,7 % de l’ensemble des projets aidés», selon un rapport du Centre national du cinéma et de l’image animée de 2022.

Pour entrer sous les projecteurs, Uèle Lamore prône l’instauration de «quotas» liés à l’attribution de subventions. De son côté, Julie Roué agit au sein de «Troisième autrice», un groupe Facebook devenu une association de compositrices de musique à l’image. Elles y organisent des tables rondes sur des «sujets comme la maternité, l’argent, les contrats, ces petits tabous pour les femmes».

Le but de toutes ces démarches ? «Armer les jeunes compositrices» de B.O. «pour qu’elles gagnent du temps». «Dans les festivals, quand je suis interviewée par les journalistes, la question “qu’est-ce que ça fait d’être une femme ici?” prend la place d’une autre question, alors que j’aurais pu parler de mon travail», illustre-t-elle. Une petite musique dont elles ne désespèrent pas de se débarrasser.

Article complet du Figaro avec AFP : http://bit.ly/3DmMFvc

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