Les deux organisations s’allient à l’agence ekodev qui les accompagnera méthodologiquement dans la réalisation de 18 bilans carbone sur un échantillon de structures représentatives de la filière. Cette première étape du projet permettra de consolider les données existantes, afin de dresser un état des lieux objectif de l’empreinte environnementale de la filière. Toujours avec le concours d’ekodev, l’enjeu sera ensuite de dessiner des trajectoires pour accompagner l’ensemble des structures de la filière dans la réduction de leurs impacts et dans le changement de leurs manières de produire et de diffuser pour s’adapter aux contraintes actuelles et anticiper celles à venir. À cette fin, une plateforme de ressources sera mise à disposition de l’ensemble des entreprises désireuses de se saisir de ces enjeux.

Afin de proposer un projet complet tant sur le plan scientifique et technique que sur les aspects inhérents à la formation ou aux ressources humaines, plusieurs partenaires ont souhaité rejoindre la démarche. Ainsi, le CNM – Centre national de la musique, Audiens, l’Afdas, le Crédit Coopératif, la Sacem, l’ADEME et la BPI, à travers le dispositif Diag Décarbon’Action, apporteront eux aussi leur soutien.
Par ailleurs, les deux organisations porteuses du projet ont constitué un comité technique. Il sera composé d’une douzaine d’organisations et de professionnel·le·s spécialistes des questions de réduction des impacts sur l’environnement et sera sollicité à chaque phase déterminante du projet.
Il réunira notamment des représentant·e·s du ministère de la Culture, d’ARVIVA, du collectif STARTER (représenté par le Collectif des Festivals et Elemen’Terre), du Shift Project, d’ECOPROD, d’IPAMA, des éco-conseillers et des représentant·e·s d’adhérents comme l’Aéronef, le Périscope, le Cabaret Vert, les Rencontres Trans Musicales de Rennes…
Déclic se pense donc comme une démarche :
– Expérimentale : les adhérents souhaitent initier des premières pistes de changement et d’adaptation,
– Transparente : l’ensemble des résultats sera en accès libre sur un site internet,
– Collective : grâce aux croisements opérés avec les autres filières professionnelles et à l’implication des adhérents dans le projet,
– Pro-active : car la filière des musiques actuelles est constituée de professionnel·les responsables et désireux·ses de proposer un avenir durable pour leurs métiers,
– Ambitieuse : car collectivement ces entreprises souhaitent aller plus loin face à l’urgence écologique.
Pour accéder au communiqué de presse complet : http://bit.ly/3XeLLIc
Catégories :Developpement durable, Infos générales, Spectacle vivant