Selon le plus récent rapport de l’International Intellectual Property Alliance (IIPA), un groupe qui représente les intérêts non seulement de l’industrie de la musique enregistrée, mais aussi de la télévision, du cinéma, des éditeurs de jeux vidéo, et plus encore, nous, Canadiens, sommes des voleurs. Avec ses 241 pages, c’est un long rapport, mais il peut se résumer à cette déclaration : « Il est presque impossible de surestimer l’ampleur du problème du piratage au Canada. »

En s’inspirant des informations contenues dans un rapport de l’Autorité canadienne pour les enregistrements Internet (qui administre notamment tous les domaines .ca), les Canadiens sont parmi les pires lorsqu’il s’agit de chaparder des œuvres américaines protégées par le droit d’auteur. Nous regardons déjà beaucoup de télévision et de films et écoutons beaucoup de musique, mais les rapports soutiennent que les chiffres réels sont plus élevés en raison des personnes qui consomment du contenu piraté.

Nous faisons beaucoup de stream-ripping, apparemment. Cela consiste à utiliser un logiciel pour enregistrer le flux d’une vidéo YouTube ou de chansons diffusées en continu depuis Spotify, Apple Music, Amazon ou tout autre DSP (Digital Streaming Provider). « Des dizaines de sites web, de logiciels et d’applications offrant des services de stream-ripping trouvent un marché enthousiaste au Canada », indique le rapport.

Article complet en anglais par Alan Cross pour Global News : http://bit.ly/3ImTSys. Pour avoir accès au rapport complet : https://bit.ly/3ImqyaY