Point de vue exprimé par Geoff Taylor est l’ancien PDG de la British Phonographic Industry ( BPI ), dans MWB (en anglais) : http://bit.ly/3YQxaUB dont voici quelques éléments :

Prenons l’exemple de mon territoire au Royaume-Uni. Les revenus combinés nationaux et d’exportation ont atteint 1,85 milliard de livres sterling en 2021, en hausse de 13 % en glissement annuel . Et malgré le ralentissement de la croissance annuelle de la consommation intérieure à +4 % en 2022, les revenus des labels britanniques devraient dépasser les 2 milliards de livres sterling en 2022 ou 2023.

Les revenus combinés de la consommation intérieure et des exportations ont grimpé à 1,85 milliard de livres sterling en 2021, soit une hausse de 13 % par rapport à l’année précédente. Et malgré un ralentissement de la croissance annuelle de la consommation intérieure à +4% en 2022, les revenus des labels britanniques devraient dépasser les 2 milliards de livres en 2022 ou 2023.

Pourtant, si l’on regarde plus haut, il y a deux murs de glace à franchir si l’on veut aller encore plus haut :

• Le marché britannique est déjà l’un des marchés de streaming les plus matures au monde, si bien qu’attirer de nouveaux abonnés demande plus d’efforts ; et
• L’augmentation de la concurrence mondiale signifie que faire connaître la musique britannique à l’étranger est un défi plus important que jamais. Les recettes d’exportation peuvent continuer à augmenter à mesure que les marchés émergents passent au streaming payant, mais la part du Royaume-Uni dans le gâteau global a diminué à mesure que les répertoires américains, latins et nationaux se renforcent.
• Que peut donc faire le secteur de la musique alors que l’air se raréfie sur des marchés clés comme le Royaume-Uni et, bien sûr, les États-Unis ?

1. L’étape la plus évidente consiste à augmenter les prix à la consommation du streaming, qui ont à peine bougé depuis le lancement du streaming il y a 15 ans.
2. Deuxièmement, nous pouvons augmenter la taille de l’entreprise en octroyant des licences pour de nouveaux services.
3. Conquérir plus de parts de marché
4. La grande question est cependant de savoir si la production de musique produite par l’IA devrait bénéficier de la même protection du droit d’auteur que la musique créée par des humains.