Pendant des années, les gens ont poussé l’industrie de la musique à « ressembler davantage au jeu » pour des raisons évidentes. En 2022, les jeux ont généré 184,4 milliards de dollars de revenus, soit plus du quadruple des revenus annuels du droit d’auteur musical de 39,6 milliards de dollars .

Le jeu est de loin le secteur de divertissement le plus interactif. Cette interactivité maintient les gens engagés, en particulier à une époque où il est plus difficile de maintenir l’attention, le contenu est fragmenté et les fonctionnalités du jeu peuvent être assez lucratives.

Mais « être plus comme le jeu » est également simpliste. Certaines des plus grandes expériences de jeu de ces dernières années ont impliqué la musique. De plus, il existe de nombreuses nuances dans la façon dont la musique et les jeux sont monétisés. La différence porte moins sur un modèle commercial particulier que sur la viabilité de plusieurs modèles.

L’analyse complète en anglais est celle de Dan Runcie sur son site Traiptal.co : http://bit.ly/3mMIDa7 et aborde les éléments suivants :

1. Le but est d’ajouter, pas de remplacer : Dans le jeu, plusieurs modèles commerciaux réussissent aux plus hauts niveaux. Pendant ce temps, la musique enregistrée est historiquement passée d’un support dominant à l’autre.
2. Plus d’interactivité (et de la monétiser de la bonne manière) : La version du secteur musical nécessiterait probablement un changement de plate-forme puisque la plupart de la musique est consommée sur les services de streaming. Et pour le dire à la légère, les fournisseurs de streaming numérique ne cherchent pas exactement à trouver d’autres moyens d’aider leurs principales maisons de disques à monétiser davantage leur catalogue arrière.
3. L’accent mis sur l’expression personnelle : Le point commun de ces fonctions complémentaires envisageables est que le comportement du consommateur est rarement rationnel. Il s’agit plutôt d’une question d’expression personnelle, ce qui est intangible.