Les décisions de crise et d’austérité politique menacent plus que jamais les conditions d’existence de la culture. Dans le secteur musical, les compositrices et compositeurs de musique contemporaine sont directement atteint·es. Pourtant, la France aurait tort de ne pas faire valoir son rayonnement culturel dans le monde entier. Pour être à la hauteur des enjeux, le SMC (Syndicat des compositrices et compositeurs de Musique Contemporaine) appelle l’État à prendre quatre mesures d’urgence pour la sauvegarde de la création et, à terme, de sa filière musicale.

Aujourd’hui, l’urgence est à l’action pour soutenir l’émergence d’œuvres nouvelles et par là même continuer d’écrire une histoire musicale. Face à la gravité de la situation, l’État et en premier lieu le ministère de la Culture doit répondre présent dans les prochains jours via quatre mesures fortes :

• Redéployer significativement des crédits dédiés au Pass Culture vers le programme budgétaire 131 Création, au sein duquel les crédits du dispositif d’aide à l’écriture d’une œuvre musicale originale doivent être doublés dès 2023.
• Au nom d’une meilleure répartition de la valeur, instaurer un minimum de 1 % de rémunération directe aux artistes-auteurs dans les budgets de toutes les structures labellisées ou sous tutelle du ministère de la Culture.
• Doubler sans attendre le temps d’antenne de la musique contemporaine sur l’audiovisuel public, qui doit répondre à sa mission d’éducation et de médiation culturelle.
• Lancer un grand plan de résidences de compositrices et compositeurs dans les institutions culturelles sur l’ensemble du territoire.

Pour lire le Communiqué de presse complet : http://bit.ly/3LydC3Y