Le « sped-up » consiste à écouter de la musique en version accélérée. La jeunesse se prend de passion pour ces remixes, qui échappent à leurs auteurs et perturbent l’industrie de la musique. De quoi inquiéter les professionnels.

Ce format d’écoute accélérée rencontre un tel succès que certains morceaux sont davantage écoutés accélérés que la chanson originale. Et depuis quelques temps, pour reprendre la main sur leurs titres, les labels produisent eux-mêmes les versions « sped-up »
« Les créateurs sont en danger »
Capter l’attention des utilisateurs qui scrollent sans fin sur TikTok, gagner du temps, donner un rythme plus énergique au morceau… Les intérêts du « sped-up » sont évidents. Mais problème : ces versions accélérées sont souvent modifiées par des personnes qui ne sont ni les auteurs ni les ayants-droit des titres et qui les remettent ensuite sous leur nom via les plateformes d’écoute.
« Aujourd’hui, on a une centaine de versions par semaine » des titres de Manu Chao, explique Emmanuel de Buretel. « Ça ne le dérange pas que les gens le copient, mais malgré tout, toutes ces copies commencent à polluer, à parasiter, car la plupart de ces sped-up sont fait sans accord, sans base juridique« , s’inquiète-t-il. « Les créateurs sont en danger. »
Article complet par Matthieu Culleron, pour Radio France : https://bit.ly/3UVfaI8
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