Les fausses chansons de Drake et The Weeknd générées par l’intelligence artificielle ont eu des échos jusqu’à l’ADISQ, qui se dit « très préoccupée par la situation, en particulier par l’utilisation de la voix de certains artistes sans leur consentement».

« Ces événements-là viennent nous donner raison sur la nécessité de revoir la Loi sur le droit d’auteur et d’y intégrer ces nouvelles technologies pour protéger les artistes. […] Je pense que ça vient démontrer l’urgence de le faire. Il ne faut pas traîner », mentionne la directrice générale de l’ADISQ, Eve Paré.
Il y a 100 000 chansons qui sont déposées sur les plateformes comme Spotify chaque jour. Donc c’est déjà excessivement difficile pour les artistes de se démarquer, de rejoindre leur public à travers cette abondance d’offre. « Aussi, comment faire pour savoir que c’est réellement l’artiste X qui a créé ce contenu-là? Ou est-ce quelqu’un d’autre qui essaie de se faire passer pour lui? Je pense qu’en l’absence de législation, les plateformes ont un rôle à jouer pour s’assurer de l’authenticité des contenus.»
Article complet par RAPHAËL GENDRON-MARTIN pour le Journal de Québec : https://bit.ly/3AmdLAR
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