La situation économique de la presse musicale s’est fortement dégradée, impactée par une crise qui a touché le secteur du spectacle et toute l’industrie de la musique. Formé en association pendant la période du Covid, le Collectif des éditeurs de la presse musicale française (CEPM) appelle les pouvoirs publics à une aide d’urgence, à défaut de quoi certains titres parmi la trentaine qui le composent pourraient déposer les armes avant l’été. Revue de crise avec cinq patrons de presse.

Acteur incontournable et vital de l’écosystème de l’industrie de la musique et du spectacle, la presse musicale est la grande oubliée des pouvoirs publics. Pourtant, comme la musique, qui a subi une difficile crise de mutation pour passer du CD au streaming, la presse a pris de plein fouet la révolution numérique et l’arrivée des réseaux sociaux. Pour la presse musicale, c’est double peine ! Les circonstances récentes – crise du Covid et aujourd’hui hyperinflation sur le coût des matières premières — n’ont fait qu’empirer les choses. Alors que la musique a été aidée avec la mise en place du Centre National de la Musique (CNM) et d’un ensemble de mécanismes de soutiens pérennes, la presse culturelle est la grande oubliée de l’histoire. “C’est un choix de société, considère Alexis Bernier, éditeur de Tsugi. Soit on veut traiter l’univers culturel avec de la diversité et de véritables choix éditoriaux, soit on pense que la musique peut continuer à vivre uniquement sur Tik Tok et Instagram et que les algorithmes sont les maîtres du jeu.”
A lire au complet sur TSUGI en suivant ce lien : https://bit.ly/44pHTJ9
Catégories :Infos générales