Droits d'auteur et droits voisins

Réflexion sur l’IA, l’UGC et le suivi de centaines de millions de redevances musicales (par Jordan Gross, le PDG de Song Sleuth)

Song Sleuth travaille pour tous les auteurs-compositeurs de Warner Chappell, couvrant plus d’un million d’œuvres musicales, pour trouver du contenu UGC et dérivé actuellement non réclamé ou confronté à d’autres problèmes de monétisation sur ces plateformes.

Les données manquantes ou incorrectes sont depuis longtemps un problème dans le domaine de la musique. Quelle sera l’importance de résoudre ce problème dans les années à venir ?

« Des données incorrectes telles que des métadonnées manquantes ou incomplètes, ainsi que, pour prendre un exemple, les ISWC qui ne correspondent pas aux identifiants de travail entraînent des milliards de dollars par an de revenus perdus ou mal orientés, donc résoudre le problème des données est une priorité extrêmement élevée pour l’industrie. Pour cette raison, nous travaillons activement avec nos partenaires pour améliorer la qualité des données et leur apporter une valeur considérable.

« En ce qui concerne l’UGC, le problème est double : premièrement, les données sont formatées et déplacées de manière non structurée et obsolète. Deuxièmement, il n’y a pas de source centrale unique faisant autorité pour découvrir qui possède quoi ; il existe plutôt de nombreuses bases de données contenant des données de propriété contradictoires. Ces facteurs, combinés à des méthodes de paiement inefficaces, ont créé une tempête parfaite de problèmes qui, en fin de compte, laissent les artistes et les titulaires de droits de leur poche .

Chez Song Sleuth, nous utilisons l’IA pour parcourir de grandes quantités d’UGC et lui donner un sens, y compris en utilisant des modèles d’apprentissage automatique pour prédire automatiquement quelles vidéos incluent le contenu de nos clients et la valeur de revendiquer ce contenu. Nous accordons également une grande importance à la qualité de nos modèles et, en particulier, aux données d’entraînement utilisées pour affiner chacun d’entre eux. Nous avons investi des ressources importantes dans la constitution d’une équipe d’experts opérationnels en musique qui examinent manuellement chaque élément de données transmis à nos clients et, par conséquent, nous disposons de certains des ensembles de données de la plus haute qualité de l’industrie. L’IA résout un problème qui était autrement effectivement insoluble par la seule intervention humaine, nous constatons donc qu’elle peut être un véritable atout pour l’industrie, en particulier lorsqu’elle est associée à une petite touche humaine.

L’article et l’entrevue au complet, en anglais, est à lire sous la plume de André Paine pour Music Week : https://bit.ly/42xASEC

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