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Chine : les DJettes veulent casser les codes de la nuit

Lassée des boîtes de nuit dominées par les DJ hommes, où l’apparence physique compte autant que les compétences, Eloise Fan a créé à Shanghai un espace où les artistes féminines sont libres de s’exprimer. Son expérience en tant que productrice musicale lui a aussi enseigné que, même dans les milieux underground, l’ascension des femmes reste bien plus lente que celle des hommes

Elle et son équipe tentent de rendre la vie nocturne en Chine plus sûre pour le public féminin et plus accueillante pour les musiciennes en herbe. Car le pays reste globalement conservateur en matière de mœurs. Même si les mentalités ont évolué en dix ans, les femmes qui fréquentent les bars et boîtes restent parfois perçues comme ayant des mœurs légères. « Je veux accroître la visibilité des femmes et faire en sorte que plus de gens les remarquent », déclare Éloïse Fan. « Peut-être que comme ça, on pourra donner un coup de fouet à l’inspiration » féminine, souligne la dynamique trentenaire.

«Scandal peut aider les femmes en Chine à se rendre compte que des musiciennes peuvent elles aussi réussir», estime Breezy, une juriste de 27 ans qui a participé à un album du label et se dit fière des objectifs féministes du projet. Cependant, être étiquetée «féministe» n’est pas forcément un avantage car cette qualification fait parfois office de repoussoir auprès du public. Plusieurs personnes travaillant sur des projets de la sorte ont décliné des demandes d’interviews, de peur selon elles d’attirer l’attention des autorités.

Article complet dans le Quotidien (Luxembourg) : https://bit.ly/3MyvXxK

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