Mois : décembre 2017

L’innovation startup en ses limites

La méthode startup en question

La startupisation pose également la question de l’uniformisation des méthodes. Tous les programmes d’incubation, d’accélération et de développement ont tendance à utiliser les mêmes méthodes, comme si l’innovation n’était possible qu’en utilisant celles-ci au détriment de toutes autres, sans voir leur réductionnisme. De partout, on prône l’agilité, le lean management, la rapidité, l’ouverture (avec beaucoup de non-dits sur ces la valorisation d’échanges ouverts qui s’appliquent plus aux données des autres qu’aux méthodes qu’on s’applique à soi-même)…

Du mp3 au streaming : « les 20 années passées peuvent se raconter de façon plus dépassionnée qu’auparavant »

Quel avenir envisager pour le streaming dans les années à venir ?

Nous ne sommes qu’au début de tout cela. En terme d’usage, plusieurs questions se posent, notamment celle de la séparation entre les écoutes grand public et les écoutes de niche auxquelles les plateformes ne sont aujourd’hui pas capables de répondre. Pour la comparaison, les radios libres se sont partagées entre les réseaux commerciaux et les radios plus underground, offrant un paysage radiophonique qui permettait de contenter tout le monde. Aujourd’hui, le streaming ne contente pas tout le monde, les plateformes ne s’occupent que du plus grand public.
Des questions vont également se poser avec l’arrivée des assistants à commande vocale, également avec la fin de la voiture personnelle que l’on conduit… Quand on ne conduira plus sa voiture, on n’écoutera probablement plus de la musique de la même manière, voire on n’écoutera plus de musique du tout peut-être.

Il y a par ailleurs des problématiques liées à la rémunération des créateurs. Quand les majors ont écrit les contrats de Deezer et Spotify, elles ont imposé un système de comptabilité des revenus à l’avantage des artistes les plus écoutés. En faisant cela, elles ont fabriqué un monstre car elles ont tout donné aux plus gros et aux écoutes boulimiques des 15-25 ans. Résultat : aujourd’hui, la quasi-totalité des revenus du streaming va aux musiques urbaines, un peu aux musiques électroniques à la mode et à la pop internationale. À côté de cela, quand bien même des « petits » artistes sont écoutés, ils ne touchent quasiment rien. (Sophian Fanen in IRMA)

L’emploi dans les radios belges

En Belgique, le CSA a dévoilé la synthèse des travaux du Collège suite au contrôle du respect des obligations et engagements des éditeurs de services de radiodiffusion sonores privés pour l’exercice 2016. Au 31 décembre 2016, 83 services étaient autorisés dans le paysage radiophonique de la Communauté française (73 radios indépendantes et 10 réseaux).

Alors la synchro pub, on veut sortir la musique de la misère ?

rès fort est celui qui aujourd’hui peut vivre loin de la publicité. La musique, objet culturel depuis longtemps devenu produit commercial, n’échappe pas à son courroux. Elle est même devenue avec les années sa principale alliée. Face à la crise du disque, c’est une économie qu’il a fallu repenser et les publicitaires ont été, comme prévu, très prompts à s’adapter. Alors, la synchronisation publicitaire est-elle le nouvel eldorado de la musique ?

MyMusicTaste 

MyMusicTaste vous amène vos artistes favori jusque chez vous ! MyMusicTaste est en train de redéfinir les règles de l’industrie du concert autour du monde en donnant aux fans le pouvoir d’organiser des concerts dans leur ville.

France : Les comportements d’écoute de l’audio digital mis en évidence dans une typologie de 6 profils d’auditeurs par Havas Group et l’Institut CSA 

Une typologie des usages et pratiques audio émerge autour de 6 profils :
– Les Radio Ga Ga : plutôt âgés de 35 à 49 ans, ils sont proches de la moyenne des Français en termes d’équipements et d’usages. La radio et la TV demeurent leurs principaux modes d’accès à la musique au quotidien.
– Les Neo Radio Digital : des citadins de moins de 35 ans qui ne peuvent se passer de musique au quotidien, notamment en streaming avec leur smartphone.
– Les Radiostatic : plutôt âgés et en retrait vis-à-vis de la musique, ils écoutent essentiellement la radio de manière passive (en voiture ou chez eux sur un poste de radio).
– Les Audio Addict : des personnes ayant moins de 35 ans multi-équipées et toujours connectées qui écoutent de la musique et des contenus audio via de multiples moyens digitaux.
– Les Enjoy the Silence : des individus souvent inactifs, très peu équipés et très peu sensibles à la musique ou à tout autre contenu audio.
– Les Audiodigital Native : des lycéens / étudiants très digitaux, qui écoutent de la musique en streaming sur leur smartphone, partout et tout le temps.

Babel Med Music 2018 n’aura pas lieu !

L’association Latinissimo est dans l’impossibilité d’organiser le 14ème Babel Med Music qui devait se tenir du 15 au 17 mars 2018 au Dock des Suds à Marseille, suite à la réduction de 79% de la subvention de son partenaire principal : la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Le retrait incompréhensible et inattendu de ce partenaire historique trois mois seulement avant la tenue de l’événement – alors même que la Région s’est engagée, sur un appel d’offre, à financer une opération auprès des Lycéens et Apprentis sur ce même Babel Med Music 2018 – vient remettre en cause un événement qui aura rassemblé au fil de 13 éditions 180.000 spectateurs et surtout 26.000 professionnels de la filière musicale.

Have love, will travel: les Belges ont donné 5.000 concerts à l’étranger par an

Entre 2013 et 2017, quelque 1.378 artistes belges ont joué pas moins de 24.100 concerts live et DJ sets à l’étranger, soit près de 5.000 concerts en moyenne par année. Les performances ont eu lieu dans 3.706 villes de 109 pays en dehors de la Belgique, ressort-il d’une enquête de Kunstenpunt, un organisme de référence dans le domaine des arts en Flandre, menée dans le cadre plus global de l’internationalisation du secteur de la musique et des arts.