Que voila une question souvent débattue et différents calculs sont mis en évidence. La question n’est pas simple car les modes de calculs sont complexes, parfois peu transparents, et fonction de différents facteurs. Entre-autres, le fait qu’il existe des revenus provenant des abonnements, de l’écoute gratuite avec financement par la publicité et dans des cas limités du principe du User Centric. Enfin, il faut également tenir compte des différences de change en fonction du moment où le(s) stream(s) a été comptabilisé.

Précision supplémentaire : il s’agit ici du revenu net transmis par les plateformes à l’agrégateur numérique. Celui-ci perçoit ensuite son pourcentage (à moins que vous n’ayez opté pour le paiement fixe annuel auprès de celui-ci) – qui varie (en général entre 10 et 25%). Le montant restant est versé au producteur de l’enregistrement sonore. Ensuite à charge de ce producteur de rémunérer l’artiste interprète, selon le contrat qu’il possède avec cet artiste (c’est à ce niveau que se pose la question du niveau de revenu consentit à l’artiste, qui fait débat actuellement). Le stream est comptabilisé après 30′ d’écoute en général.

On rappelle aussi que les droits d’auteurs sont versés par les plateformes en direct aux sociétés de gestion collectives.

Tous les chiffres repris ci-dessous (et dans les tableaux téléchargeables) sont en euros. Le calcul a été réalisé au départ d’un titre de 4’40 » d’un artiste international, indépendant, plus présent sur certains territoires que d’autres ce qui peut expliquer l’absence de présence dans certains pays.

Voici un petit apport d’une analyse d’un titre d’une durée de 4’40 » qui a bénéficié de streams dans différents pays et territoires. La lecture la plus évidente est celle qui correspond à 1.000 streams.

Pour accéder au fichier par pays et plateforme : http://bit.ly/3b1mzhG

Pour accéder au fichier par plateforme et pays : http://bit.ly/2RKlGlP