Alors que les concerts reprennent, que les dates de festivals se multiplient, les roadies et les techniciens son, lumières et scènes manquent à l’appel : ils ont changé de métier et, covid oblige, la relève n’a pas été formée. Le secteur de l’événementiel aurait besoin de deux à trois ans pour s’en remettre.

La pénurie est sévère et frappe tous les métiers de l’événementiel, l’ensemble des techniciens requis pour les concerts et festivals. « Totalement », confirme Luc Meessen, administrateur gérant de Noves Group (Liège). : « Ce n’est pas le cas dans tous les pays d’Europe, la France a été protégée par leur statut d’intermittent, mais pour nous ça a été la débâcle : pendant deux ans de crise covid, avec des aides qui ont raté leur cible, les professionnels ont été obligés de se réorienter. On a vraiment connu un exode, et il n’est pas terminé. »
« On a d’énormes problèmes », résume Vincent Tempels. « Pour début mai, où la demande est forte, on est obligés de filtrer, on ne sait pas accepter tous les projets. En outre, tout arrive désormais en dernière minute. Il y a eu un retard généralisé et il y a maintenant un embouteillage total. »
Article complet par Alain Lallemand pour le Journal Le Soir : https://bit.ly/3tN2qpI
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