C’est le dernier trimestre de 2022 et presque l’heure de Spotify Wrapped – cette ruée passionnante de données qui en sait plus sur vos habitudes d’écoute musicale que vous-même. Cependant, mon Wrapped sera redondant cette année, car au moins la moitié de mon temps d’écoute a migré vers la lecture de disques vinyles sur la platine. Statistiquement, cela est impossible à quantifier, à moins que je ne doive tenir un registre à la main. 

Comme beaucoup d’autres fans de musique de tous âges, le vinyle m’a saisi. Toute l’expérience de se rendre dans mes magasins de disques locaux, de discuter avec les gens au comptoir et dans l’atelier, de parcourir les allées, de prendre un café au lait et tout le reste. Sortir de là un vendredi ou un samedi avec quelques nouveaux albums sous le bras est devenu un moment fort de ce style de vie post-pandémique de retour aux routines. 

En fin de compte, l’un des plaisirs cachés du vinyle est que le choix personnel l’emporte sur «l’abondance terrifiante». La rareté auto-imposée est libératrice. Quant à la découverte, vous avez déjà fait cette partie ; il est maintenant temps de profiter de ce que vous avez découvert. Avec le vinyle, les expériences de découverte et de plaisir sont distinctes, alors qu’avec le streaming, la découverte et la consommation semblent se confondre. 

Point de vue plus complet en anglais exprimé par  Keith Jopling pour MIDIA : https://bit.ly/3TRo9bE