Dans l’ancien monde, les artistes créaient des chansons dans les coulisses et diffusaient les produits finis dans leur forme finale aux auditeurs, qui avaient une capacité limitée à influer sur le processus ou à dialoguer avec l’artiste. Mais quatre facteurs majeurs ont bouleversé cette norme :

• Les progrès technologiques ont considérablement abaissé la barrière à l’entrée pour créer et diffuser de la musique
• Les plateformes de médias sociaux ont rapproché les artistes et les auditeurs et ont ouvert un espace permettant aux consommateurs de présenter leurs créations
• Dans le paysage musical fragmenté et saturé, les artistes doivent cultiver le fandom pour sortir du lot.
• L’essor de la « culture des créateurs », dans laquelle les nouvelles générations s’attendent à plus de contrôle sur leurs expériences de divertissement

Dans le nouveau monde, de nombreux artistes commercialisent le processus de création comme un produit à part entière et invitent souvent les fans à participer. La sortie d’une chanson ne marque que le début de sa vie, après quoi elle est reprise, encore et encore, par les auditeurs. Cette opportunité explose alors que de plus en plus de consommateurs sont habilités à se lancer dans la création musicale. La consommation musicale devient si fluide que l’on assiste même à l’émergence de musiques qui s’adaptent en temps réel à l’utilisateur et à son environnement (ex. Endel, Reactional Music).

Article complet en anglais intitulé « A new era of music fluidity is here » par Tatiana Cirisano pour MIDIA est à consulter en suivant ce lien : https://bit.ly/3OCVMhB