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France : Le Centre national de la musique publie un panorama socio-économique de la presse musicale en France, un secteur en sérieuse difficulté

Le Centre national de la musique (CNM) publie un panorama de la presse musicale en France, révélant les défis auxquels le secteur est confronté. La presse musicale est en crise depuis plus d’une décennie, avec une baisse des ventes et des points de vente. La crise sanitaire a eu un impact sévère, entraînant une chute de 29 % du chiffre d’affaires et de 42 % des revenus publicitaires de la presse musicale artistique entre 2019 et 2020. Cela a conduit à la disparition de certains magazines et à des réductions d’équipes pour d’autres.

Les éditeurs cherchent à se réinventer en s’adaptant au numérique et en ajustant leurs coûts de publication et leurs fréquences de parution. Ils envisagent également la diversification de leurs activités, comme la production de concerts, pour compenser les pertes structurelles. Cependant, la presse musicale ne bénéficie pas du statut d’information politique et générale, ce qui limite son accès aux aides publiques.

Le CNM souligne l’importance de la presse musicale en tant que moyen de découverte musicale pour un large public. Le secteur est principalement composé de petites entreprises indépendantes, ce qui le distingue des modèles anglais et allemand où de grands groupes de médias ont racheté la plupart des titres de presse musicale. La situation économique préoccupante de la presse musicale appelle à des réponses dédiées en matière de reconnaissance et de soutien financier.

Pour lire le communiqué de presse complet : https://tinyurl.com/446wvzn7 et lire l’intégralité du panorama : https://tinyurl.com/y96fvdzt

La presse musicale française est majoritairement constituée de titres « artistiques » (relatifs aux artistes et aux œuvres) grand public, représentant 43.5% des 46 titres du panel étudié, suivis de titres « pratiques » (21.7%), dédiés à un public de musiciens pour la plupart amateurs et, enfin, de titres « professionnels » (15%) et « techniques » (15%). Majoritairement, leurs éditeurs sont des entreprises indépendantes au modèle économique fragile.

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