En France, l’introduction d’une « taxe sur le streaming » a incité Spotify à envisager sérieusement une augmentation de ses tarifs. Cette taxe, représentant 1,2 % des revenus des services musicaux, est destinée à soutenir le Centre national de la musique européen. Bien que Spotify ait proposé d’autres alternatives, la compagnie n’exclut pas d’ajuster ses prix pour compenser cette nouvelle redevance, anticipant également des impacts liés à l’inflation. Cependant, ni le moment ni l’ampleur de cette augmentation ne sont actuellement précisés, alors que Deezer, concurrent de Spotify, a déjà augmenté ses tarifs. Bien que peu probable, le retrait massif de Spotify du marché français n’est pas à écarter, bien que la compagnie ait déjà pris des mesures de « désinvestissement » en cessant de sponsoriser certains festivals. La situation reste en évolution, laissant planer l’incertitude sur l’issue de cette taxe.

En parallèle, suite à des tensions similaires en Uruguay, Spotify avait menacé de se retirer mais a finalement choisi de rester après des ajustements gouvernementaux. Cette décision, prise en réponse à des modifications législatives sur le droit d’auteur, soulève des interrogations sur les négociations futures quant à la mise en œuvre de ces règlements. La suite des événements en Uruguay et les implications de ces changements gouvernementaux sur la loi et les acteurs impliqués seront à surveiller dans les mois à venir.

Article source complet en anglais par Dylan Smith pour Digital Music News : http://tinyurl.com/3m94w7bx