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Tout le monde se sent oppressé : Les artistes ont l’impression de ne pas pouvoir percer. Les labels ne peuvent pas contrôler leurs canaux de distribution. Les fournisseurs de streaming numérique ne peuvent pas créer des entreprises autonomes rentables.

Mais tout changement significatif commence par les maisons de disques. Après tout, ce sont eux qui détiennent les droits des chansons les plus populaires. Il est temps de repenser la façon dont elles pourraient remodeler la distribution de la musique.

Comment les labels ont perdu le pouvoir au profit des distributeurs
L’industrie musicale a déjà essayé (sans succès) de s’approprier la distribution. Cela fait plus de 20 ans que l’ancien PDG d’UMG, Doug Morris, a échoué dans sa tentative de musique en ligne avec PressPlay. De nombreux autres services concurrents de l’époque ont échoué. Ils étaient trop précoces, et la technologie à large bande n’était pas encore là au début des années 2000.

L’une des raisons pour lesquelles Spotify, lancé en 2006, s’est mieux comporté est qu’il a su répondre aux attentes des consommateurs. Acheter des chansons individuelles sur iTunes était ennuyeux. Télécharger des chansons sur Limewire ne pouvait qu’endommager leurs ordinateurs, et les téléchargements étaient trop imprévisibles (pour ne pas dire illégaux). Malgré la résistance de Steve Jobs à l’égard des abonnements musicaux payants, ce modèle a résolu de nombreux problèmes dans l’ère post-CD. Il a mis en place un modèle économique autour du comportement dominant des consommateurs.

Mais douze ans après le lancement de Spotify aux États-Unis, la tension permanente avec les maisons de disques et les DSP semblait inévitable. Les dizaines de milliers de chansons ajoutées chaque jour sur Spotify sont une « flexion » pour tenter d’affaiblir le pouvoir des labels. Du partage des revenus aux chansons playlistées en passant par les recommandations algorithmiques, tout est âprement négocié entre chaque partie. Il est facile d’oublier que les labels ont une participation dans Spotify, mais ce n’est pas la même chose. Les distributeurs ont toujours du pouvoir, ont leurs propres objectifs et n’ont pas peur de se défendre.

La suite et les compléments du raisonnement de Dan Runcie pour TRAPITAL (en anglais) : http://bit.ly/3In47Sb

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