À la radio universitaire, tout est permis. Au cours des années 80 et 90, cette mentalité en a fait l’endroit idéal pour découvrir des artistes émergents qui ne jouaient pas sur les stations commerciales ou MTV, lançant la carrière de nombreux titans de la musique, dont Nirvana. Désormais, les services de streaming, en particulier Spotify, sont les incontournables de la découverte musicale et, au cours de la dernière décennie, un certain nombre de collèges ont vendu leurs stations ou sont passés sous l’égide d’une grande station publique ou commerciale.

Bien que ce changement ait remis en question les moyens de subsistance de la radio universitaire , les étudiants et les professeurs derrière certaines des stations universitaires de la région ne sont pas complètement convaincus qu’elle est morte – du moins pas encore. L’adoption de l’ère numérique a aidé les stations restantes à continuer, et l’impact hyper-local des stations sur les étudiants et la communauté a cimenté pour elle une nouvelle importance culturelle. Si la radio universitaire est en train de mourir, cela ne va pas sans combat.

Les stations universitaires se penchent sur l’ère du streaming, y voyant une opportunité d’atteindre plus d’auditeurs. Le passage au streaming signifie que les stations, en termes d’espace physique, resteront pertinentes. Créer et partager des discussions dans un format audio est toujours nécessaire, tout comme l’espace pour les capturer, même si les habitudes d’écoute du public commencent à changer.

Article complet en anglais par Katherine Kiessling pour Times Union : http://bit.ly/3E8GA5X